CDC, un projet en cours mais plein de questions!

Bonjour!

J'ai commencé il y a quelques temps les démarches pour obtenir mon certificat de capacité Elevage pour les Ophidiens (non-venom pour le moment). Je dépose aussi un dossier en vente/transit mais plus pour le boulot.
J'ai déjà vu la DDPP locale et déjà pas mal avancé sur mon dossier et mes heures, par contre j'avais 2 ou 3 questions sur certaines subtilités:

- Le registre des Entrées/Sorties: dans les grandes lignes (même les petites des textes officiels) je connais son intérêt et son utilisation, on a le même au boulot, donc ça, ça va. Par contre, dois je déjà le mettre en place en vue de pouvoir le présenter en commission?

- Dans ma demande je souhaite intégrer des espèces en annexe I/A ( Sanzinia sp. par exemple), dois je déjà de mon côté me créer un compte en ligne sur le site de la CITES pour pouvoir, une fois mon CDC en règle, obtenir les autorisations nécessaires? Voyant que cela devient un "joyeux bordel" pour les obtenir, peut être qu'en prenant les devant....?

N'hésitez pas à me demander d'avantages si besoin!
Merci d'avance de vos retours!

Bonsoir Grand pourfendeur de l'Hérésie.

Les registres doivent exister quand tu as des bêtes soit protégées, soient détenues dans le cadre d'une capa AOE. Jusque là, il suffit de savoir qu'il faut les tenir, et ce qu'ils doivent contenir.

Le site Cites... est à mon avis actionné lorsque tu as besoin d'entrer des bêtes depuis l'international, pour demander une autorisation d'import par exemple. Car si tu achètes un animal nécessitant Cites en France (et peut-être en Europe Schengen?), le doc t'est donné avec le snake. Après, il y a les repro... qui doivent donner lieu à doc Cites si elles quittent l'élevage.
Enfin, je dis ça en tentant de compiler ce que j'ai vu des bêtes que j'ai achetées. Mes Dumeril étaient accompagnés de Cites. Pourtant le vendeur allemand ne savait qu'il les vendrait à un Français. Ca mériterait sans doute confirmation, car entre le texte et les pratiques...

Gaffe à l'étendue de la capa AOE. En théorie tu n'as le droit de détenir que ce qui t'a été autorisé. N'oublie pas les espèces "communes", en pensant les tenir sans risque au delà de ton autorisation.

Moi ce sont mes registres qui m'inquiètent.
Ce sont des reliures Berger Levreau et leur forme est probablement incontestable.
En revanche, lors du passage de la DDPP pour mon AOE actuelle, la contrôleuse m'a fait la remarque que je ne devais pas mettre les snakes avec les faucons de chasse.
Je suppose que cette remarque tient au fait que l'arrêté Préf pour les oiseaux de chasse au vol est indépendant de celui de la détention des snakes.
La DDPP s'en fout. Mais les fédéraux, enfin l'ONCFS, risquent d'être bien plus brutaux. Même si les registres sont cousus, non modifiables, et bien plus sûrs que de simples feuilles reliées par un boudin.

Bonsoir,

Merci pour ce retour,

Je m'inquiétais du point sur les registre car une connaissance a eu la question en commission (question piège?), et je voulais en avoir le coeur net.
Pour ce qui est des espèces communes, on m'a conseillé d'ajouté une petite note d'une circulaire de 2008 concernant les espèces non soumises ne figurant pas sur ma liste déjà assez complète (massivement des ophidiens non venimeux, quelques trucs à pattes...)
Pour le CITES, uste pour savoir car la dessus je connais les textes mais avec les delta entre le texte et la pratique je préfère être prudent, mon contact à la DDPP m'ayant bien souligné la nécessité d'avoir TOUTES les autorisations pour me permettre l'achat, en toute légalité, d'une des espèces pour la quel je demande mon CDC (à savoir du Sanzinia sp).
Voila en tout cas merci pour ces précisions.

Une petite phrase d'élargissement doit correspondre à une demande de capa pour tous les serpents non venimeux, finalement.

Stratégiquement, quand on vise des animaux protégés, il me semble plus fin de se limiter à certaines familles. Sinon, s'ils ne sont pas trop ignares, les membres de la commission risquent de se dire que le particulier candidat qui veut tout faire va tout faire moyennement, avec un risque pour les espèces sensibles. Bref, il me semble plus judicieux de montrer qu'on a un objectif précis et bien compris qui mène à certaines espèces protégées.

Clairement il y a un objectif, le Sanzinia madagascarensis, un vrai projet perso pour cette espèce.
Par contre l'élargissement est demandée très implicitement par la DDPP car je site "mieux vaut mettre large que de nous casser les pieds tout les 2 ans"......

A voir ^^

Je me mets tout doucement à la rédaction de mon CDC, et j'aurais quelques questions:

-La formation théorique de 20h peut-elle être effectuée chez un particulier capacitaire, au même titre que la formation pratique?

- J'ai lu ici et là qu'il était question d'un registre. Doit-on en posséder un avant l'obtention du CDC? Comment se procure-t-on ce document?

- Qu'attend-on en terme de quantité de références bibliographiques? Je me pose notamment la question pour les fiches descriptives et de maintien des espèces. Des références doivent-elles être systématiquement citées?

- Pour les fiches espèces toujours, doit-on parler de connaissances générales, applicables à la plupart des spécimens de la sous-espèce en question, ou bien des "aménagements" réalisés spécifiquement pour les individus maintenus, en terme de nourrissage, températures, etc... quand ils ont lieux?

Merci!

Oui. Un capacitaire peut faire la formation, avec émission d'une attestation de réalisation. Évidemment, il est sans doute préférable d'une part de recourir à quelqu'un de réputé et connu (là dessus les organismes qui font régulièrement des formations ont de l'avance), d'autre part, si la personne n'est pas connue les commissions peuvent tester la réalité et le sérieux de ladite formation. Car un capacitaire n'a peut-être pas les moyens d'aborder tous les points avec science.

Pas de registres obligatoires. Toujours possible d'anticiper évidemment. Registres officiels commanda les aux éditions Berger Levreau.
Pour éviter d'investir pour rien, possible de faire impression avec des feuilles téléchargeables sur internet non pour les registres Établissements d'élevage mais pour les registres Élevage d'agrément.
Ça ne sert à rien d'autre qu'à lister les bêtes tenues pour info des commissions. Gaffe aux gaffes !

Réf biblio. Participent à montrer que le candidat a fait l'effort, qu'il est capable de se renseigner. Un réseau d'éleveurs complète cette compétence.


Conditions de maintenance générales hors fiche espèce. Sinon ça fait répéter pour rien. Particularités de détention dans les fiches d'élevage, en plus de la description de l'espèce.

Essaye de tout mettre ne un seul post stp Fly, tu as la fonction éditer pour modifier tout ça. Merci d'avance !

Désolé.
Opération malaisée depuis un smartphone.
Comme celle de répondre d'une traite à plusieurs questions en s'assurant de l'absence de coquilles et maladresses.

C'est vrai je comprends !

Fly, j'ai rassemblé tes différents posts. Merci pour ta réponse.

Par rapport aux références bibliographiques, j'en perçoit tout à fait l'intérêt. Je me demande par contre si chaque information doit être issue d'une source bien identifiée. J'imagine que plus il y en a, mieux c'est (quoiqu'un teste truffé de références peut paraître assez alourdi).

Ah oui, si tu veux indiquer la source c'est possible, occasionnellement, pour des points particuliers, ça prouve que tu as cherché à pousser l'analyse et que tu en as sous le pied.
Ce peut être pour une solution apportée par un auteur et même un autre éleveur. Ce genre de petites touches montre que tu as fait la synthèse d'info multiples.

Je pense que le but n'est pas de recopier des ouvrages et de produire un pavé indigeste. Il s'agit aussi de montrer que tu sais de quoi tu parles. En procédant ainsi tu risques d'intéresser les membres de la commission et même de faire bonne impression.

Bref. La qualité avant la quantité.

D'accord, point trop n'en faut! C'est ce que je voulais savoir, merci.