Bothrochilus albertisii est devenu Leiopython albertisii en cette année 2015, selon BARKER et al. , et ce pour la 6 ème fois depuis sa première description en 1878 par PETERS & DORIA qui le nommèrent alors Liasis albertisii .
On trouve les pythons à lèvres blanches dans l'est de la Nouvelle-Guinée et jusque dans les iles Salomon.
C'est un serpent terrestres grimpeur occasionnel aimant la proximité de l' eau . Il nécessite une grande humidité, surtout en période de mue, notamment pour préserver leurs fines et fragiles écailles très hydrofuges.
C'est une espèce qui aime la chaleur et se plait entre 28 et 32 ° avec des pointes à 34 .
Bref, je vous présente ma femelle NC2008 ( Allemagne ) et son mâle WC 2012 ( Mendl ) .
La femelle est un peu plus claire que le mâle et son dégradé moins étagé.
Je suis presque sur qu'elle a ovulé ce printemps, mais le lascar est encore beaucoup trop jeune, et deux fois plus petit que sa belette.
C'est assez nerveux comme animal, difficile à sortir du terra sans crochet ( avec crochet aussi d'ailleurs ), à moins de ruser.
Ça fait face , avec une sacré détente, mais au bout d'un moment ils se calment ...ou ils décrochent et sont alors très rapides dans la fuite , dignes d' une
shrenkii ou d'un
triangulum.
La femelle développe un puissance impressionnante car elle est tout aussi souple et rapide qu'une couleuvre à part qu'elle fait largement plus de 5 kilos.
Par contre je ne les voit pas beaucoup se promener la journée, parfois la nuit mais je gage qu' avec plus de "déco" et plus de hauteur ils le feraient davantage .
Le mâle adore évoluer dans le mélange de tourbe et de sphaigne qui constitue son substrat mais du coup il reste en "souterrain" .
Je suis entrain de finir un 150x80x80 en OSB pour la femelle qui est jusqu’à présent dans un pratique mais austère Herptek 120x70x50 , un vieux modèle en plus.
Je fais la maintenance et les manip de jour et la nuit le nourrissage .
MALE
FEMELLE
Ce dégradé de noir à blanc en passant par l' or et ces variations
de la dominante tête de nègre vers la brique selon l'intensité et l' angle de la lumière, sans compter l' irisation des écailles ,
ça me laisse pantois à chaque fois.
Saisies en fin de mue, irisations des écailles sous la lumière d'une lampe frontale .
La femelle tout d' abord puis deux photos du mâle . Dommage la vue principale est floue maismais ça donne idée des couleurs . La queue en gros plan nous détaille un peu.